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Odyssea : Act I - Claire Bouffay - Nina Boughanim - Sol Cattino - Bella Hunt & DDC - Michele Gabriele - Charlotte Gautier Van Tour & Jimmy Boury - Brandon Gercara & Ugo Woatzi - Laura Gozlan - Jean-Baptiste Janisset - Hyewon Mia Lee - Opale Mirman - Carole Mousset - Talita Otovic
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  • Odyssea : Act I - Claire Bouffay - Nina Boughanim - Sol Cattino - Bella Hunt & DDC - Michele Gabriele - Charlotte Gautier Van Tour & Jimmy Boury - Brandon Gercara & Ugo Woatzi - Laura Gozlan - Jean-Baptiste Janisset - Hyewon Mia Lee - Opale Mirman - Carole Mousset - Talita Otovic

Née en 1997. Elle vit et travaille à Marseille.
Lauréate du Prix SAM Villa Arson 2022.


Claire Bouffay développe une pratique sculpturale visant à démystifier nos systèmes de production et de valeur, à travers le travail de la matière, la réinterprétation d’objets et de techniques anciennes et l’écriture de nouvelles histoires. Elle est diplômée de l’école d’art la Villa Arson, où elle a été lauréate des prix Émergence ADIAF et Sam Art Villa Arson. En 2021, elle a résidé à la fondation Pistoletto, dans le Piémont, pour mener une recherche autour de l’extraction des métaux dans les Alpes, et des rapports entre l’environnement et l’activité humaine. Elle vit et travaille à Marseille.

Artiste plurielle, son travail s’étend du dessin à la sculpture, à l’écriture et à l’installation. Animée par
le désir de comprendre son histoire personnelle et les territoires qu’elle habite, elle nourrit sa recherche des paysages qu’elle rencontre ainsi que des questionnements autour des transmissions générationnelles, des savoir-faire, mais aussi des doutes et des traumatismes. À partir de ce postulat, elle entreprend un travail de collecte et d’assemblage où elle cherche à trouver une sensibilité dans une matière, une surface ou une forme, liée par une histoire commune à la sienne. La fiction lui permet de donner un autre sens aux images qu’elle produit en les détournant. À travers elle, se reflètent des tensions entre les matériaux et la symbolique qu’elle leur donne. Elle examine les ambivalences qui existent à travers ses constructions personnelles et influences externes, qu’elle cherche à traduire en faisant se rencontrer des intentions de sens contraire.


Nina Boughanim, est née en 1995 à Marseille où elle vit et travaille. Artiste évoluant dans divers territoires de la sculpture au dessin à l’écriture et l’installation. Elle a suivi une formation dans le décor en trompe l’œil, étudié quelques mois à l’académie des Beaux-Arts de Berlin et a été diplômée avec les félicitations du jury à l’École des Beaux-Arts de Marseille en 2022.

Sol Cattino, artiste originaire de Marseille, réside et crée au sein de l’effervescence méditerranéenne de cette cité.

Supermarché, vernissage, les amoureux, Marseille-Athènes, les fleurs… Les titres des peintures de Sol Cattino (diplômée en 2020 de l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille) ne trompent pas et livrent des informations sur l’origine des scènes représentés autant qu’elles amorcent d’immédiates narrations.


A travers une variété de formats (grande toile enchâssées, libres, en forme de coeur ou tendance miniatures) et l’utilisation principalement de la peinture à l’huile, l’artiste parcours les grandes catégories de l’histoire de l’art : scène de genre, portrait(s), natures mortes, avec une fluidité décomplexée. Cette diversité de sujets réponds à la variété de sa palette qui s’associe à une touche dynamique, parfois mouvementée aux relais expressionnistes prononcés.

Procédant à des allers-retours constants entre l’extérieur et ce qui le compose, amies, fêtes, natures et l’intérieur de son atelier, les peintures de Sol Cattino sont de précieuses icônes de notre temps présent.

Bella Hunt & DDC est un duo d’artistes Franco-américain originaire de Provence, qui vit et travaille à Marseille. Le duo est membre fondateur du collectif Southway Studio. Bella Hunt a étudié à l’École des Beaux-Arts de Marseille et l’histoire de l’art à Rome. Dante di Calce est autodidacte, et vient d’une famille d’artisans et d’artistes.

Le travail de Bella Hunt & DDC s’inspire de l’artisanat préindustriel et d’une économie de ressources. Les sculptures et les céramiques du duo sont des fantaisies et des uchronies historiques, enracinées dans le monde méditerranéen antique et médiéval, ainsi que dans la culture populaire, de la fantaisie au tuning automobile de l’agriculture à l’industrie, tout en évitant tout penchant pour la pureté classique. Bella Hunt & DDC se tournent plutôt vers les mondes mycénien, minoen, hittite, étrusque ou le début du Moyen-Âge, s’inspirant des formes et des motifs d’époques et de civilisations souvent méconnues du grand public.

Utilisant des techniques et des procédés anciens (stucco-calcaire, céramique…), le duo se concentre sur une pratique de création autour d’objets tels que des vases, des bancs, des fontaines, et une statuaire fantastiques et figurative, aux accents organiques.

Michele Gabriele (il/lui) (Fondi, LT, Italie) est un artiste résidant actuellement à Milan. Son parcours académique comprend un Master en Arts Visuels de l’Académie des Beaux-Arts de Brera à Milan, ainsi qu’une période d’études à l’Université Paris 8. Il est principalement reconnu pour ses sculptures, peintures et performances qui interrogent de manière irrévérencieuse et personnelle les enjeux du monde contemporain post-digital. Le travail de Gabriele aborde le contraste entre les mondes numérique et matériel, explorant le sentiment d’inadéquation engendré par les visions progressistes d’un avenir éco-durable face à la désillusion de leur réalisation concrète. Son œuvre est profondément ancrée dans l’exploration des distances entre représentation et matérialité, ainsi que des divergences entre espace et temps relatives à l’observateur.


Parmi ses expositions personnelles notables, on compte celles au EACC Espacio de Arte Contemporáneo de Castellón dans la Comunité Valencienne en 2023, à MeetFactory à Prague en 2023, au NAM Museum, Manifattura Tabacchi à Florence en 2022, à la galerie Ashes/Ashes à New York en 2022, à la Fondazione Pini à Milan en 2016 et au Kunstihoone Art Hall à Tallinn en 2015. Il a également participé à diverses expositions collectives, comme à l’ICA Institute of Contemporary Art dans le Maine, à Portland en 2024, au FRAC Corse en 2024, au MAH Musée d’art et d’histoire à Genève en 2023, à International Objects à New York en 2023, à la 16e Biennale d’art contemporain Alios en 2019, et à la galerie Et.Al à San Francisco en 2018.

Charlotte Gautier Van Tour :

Charlotte Gautier van Tour est née en 1989. Diplômée et félicitée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 2014, elle poursuit en tant qu’étudiante-chercheur dans le programme de recherche Reflective Interaction à l’EnsadLab jusqu’en 2017. Après avoir participé à plusieurs résidences en France et à l’étranger, elle vit et travaille actuellement à Marseille.
Un des enjeux principaux qu’elle s’est fixé pour les années à venir est d’aborder la résilience et l’écologie dans ses installations. Pour cela, elle développe elle-même ses propres matières bio sourcées, recycle divers matériaux et privilégie l’économie locale tant pour sa consommation personnelle que pour sa production artistique.


Jimmy Boury :

Jimmy Boury est né en 1986.

Artiste travaillant la lumière et le son. Il a grandi avec les grandes inventions technologiques de l’informatique au minitel.
Diplômé d’une licence d’électronique spécialisé en aéronautique, il refuse à la dernière minute un poste dans une station sol satellite et part découvrir le monde aborigène et leurs rituels en Australie. De retour en France il reprend des études d’ingénieur du son et prend part à des création sonores avec le chorégraphe Thierry Thieu Niang qu’il suit depuis 2013 et élabore ses scénographies et ses créations lumières.

Depuis 2013 il développe de nombreuses créations lumières avec des artistes dans le domaine de la danse contemporaine du théâtre et de l’opéra. Il met en scène des performances liant le son et la lumière avec des auteurs des comédiens ou bien des amateurs.
Ses orientations artistiques sont liés à des découvertes technologiques et à ses recherches dans le domaine de l’électronique. Pouvant aller de la fabrication de synthétiseur variant avec la luminosité, à des objets interagissant avec l’humain au moyen d’électrodes. Le lien aux matériaux organiques est devenu crucial dans ses recherches pour rapprocher la technologie à l’écologie qui sont très souvent opposés.

Brandon Gercara :

Né·e en 1996, vit et travaille à La Réunion
Brandon Gercara est artiste chercheur·e, militant·e queer et décolonial·e..
Diplômé·e de l’École Supérieure d’Art de La Réunion, son travail se concentre sur une étude critique des dynamiques de dominations dans un contexte post-colonial. Iel développe une pratique pluridisciplinaire, incluant performance, photographie, vidéo et installation.

Artiste associé·e au Fonds Régional d’Art Contemporain de La Réunion ainsi qu’au Laboratoire de recherche APILAB / ESA Réunion, iel est fondateur·trice de Requeer et l’organisateur·trice des Marches des Visibilités LGBTQIA+ de La Réunion.
En 2022, iel est sélectionné·e au Salon de Montrouge, à la Biennale de Casablanca, et est invité.e à présenter sa recherche à Jeu de Paume Paris, ainsiqu’ au CCCOD de Tours.


Ugo Watzi :

Ugo Woatzi est un artiste plasticien queer issu d’une formation en sociologie et en photographie contemporaine basé à Bruxelles, Belgique. Sa recherche et sa pratique explorent les relations entre les narratifs queer, les utopies spatiales et la nature mystique. Les œuvres de Woatzi sont conçues comme des formes étendues d’installations, naviguant à travers la photographie, la vidéo, la sculpture, le son, le texte et la performance. Elles imaginent des environnements oniriques et collectifs faisant appel aux souvenirs, aux mythes et aux rituels afin d’envisager de nouvelles possibilités.

Woatzi est actuellement résident à la Jan van Eyck Academie de Maastricht (NL) et professeur à l’Académie royale des arts de La Haye (NL).Ses travaux ont été présentés à Bozar (BE), Fomu (BE), Hazard Gallery (SA), Cité des Arts La Réunion (FR), Antwerp Art Weekend (BE), Musea Brugge (BE), Biennale Utopias Lahti (FI), Marres (NL), Spazju Kreattiv (MLT), Camera Turin (IT), De Brakke Grond (NL), La Médiatine (BE).

Née en 1979, vit et travaille à Paris, France, Laura Gozlan a étudié l’art et la scénographie à l’Aalto University, Scandinavian Design School (Helsinki) et à l’EnsAD à Paris. Elle est diplômée de l’après-diplôme du Fresnoy — Studio national des arts contemporains à Tourcoing (FR), où elle a étudié avec les réalisateurs Chantal Akerman et André S. Labarthe jusqu’en 2007.

Ses installations créent des espaces pour l’expérience performative du climax. Elle place des moments de désir et de satisfaction théâtralement articulés dans un environnement contrasté et intime perturbé par des moments sombres, qui créent un désarroi dans les normes sociales et qui se réfèrent à l’esthétique prothétique ou à la sénescence.

Depuis 2019, elle réalise une série de micro-fictions qui chroniquent les expériences et mutations d’un personnage récurrent et parfaitement solitaire qu’elle incarne : Mum. Naviguant entre cosmétiques et politique, Mum fait partie d’une généalogie de figures Monstruous-Feminine issues du film de genre industriel. Ses opérations et pratiques résultent d’un usage déviant des technologies trans-humanistes, révélant leur côté archaïque et occulte. Ses échecs la conduisent vers d’autres opérations plus obliques : la prolongation de la jeunesse par l’inhalation de vapeurs de momies dans un bong ; l’auto-reproduction opérée par onanisme magique ; la manœuvre politique également opérée par magie sexuelle et onanisme.


Elle a participé à des expositions collectives, dont “Possessed” organisée par Vincent Honoré et Anya Harrison au Mo.Co. à Montpellier en 2021 et “When the Time Swirls” organisée par Maija Rudovska à Futura à Prague en 2019. Elle a récemment présenté une série d’expositions personnelles : “Onanism Sorcery” à 40MCube, Rennes (FR) ; “Pacify Your Lust” organisée par Ema Hesterová et Denis Koserawski à A Promise of Kneropy, Bratislava (SK) ; “Foulplay” à la Galerie Cetraro, Paris ; “The Hierarchy of Lows” aux Bains-Douches, Alençon (FR) ; “At Its Peak” aux Limbes, Saint-Étienne (FR) et une double exposition personnelle avec Šimon Chovan à Holešovická Šachta à Prague : “The New Wounded”. Ses œuvres font partie de collections publiques françaises. Elle est représentée par la Galerie Valeria Cetraro à Paris.

Jean-Baptiste Janisset est un artiste français vivant à Marseille. Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Nantes, son travail a été exposé au Japon, Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark, en Belgique, au Cameroun et au Bénin.

En France, il a participé au Prix de la Fondation Emerige et présenté son premier solo show à la Galerie Alain Gutharc à Paris. Ensuite il a été invité au Mo.Co Montpellier pour l’expo Possédé.e.s curatée par Vincent Honoré, à l’Abbaye Saint-Victor à Marseille pour Anima Mundi orchestré par Emmanuelle Luciani, chez Fabbri-Schenker Project pour un duo show à Londres, chez Alain Gutharc à nouveau à Paris et enfin à Art-o-Rama pour un solo show avec Everyday Gallery.

En 2023, Jean-Baptiste a été en résidence à l’Abbaye Royale de Fontevraud mais aussi en résidence de deux mois au Cameroun avec Fraeme, et a participé à l’expostion Solaris au Frac Sud curatée par Muriel Enjalran.

Née à Séoul en 1996, Hyewon Mia LEE est une artiste coréenne pluridisciplinaire qui vit et travaille à Paris. Elle exprime ses idées en volume sous forme de totems, évoquant dans chacune de ses œuvres une voix qu’elle souhaite écouter, une âme qu’elle veut apaiser ou dont elle cherche à préserver la mémoire. En reliant ces idées spirituelles à sa vie ou à des expériences indirectes, elle crée des chemins de connexion, des irrégularités horizontales, des symétries qui se répètent et s’entrecroisent, contenant un écosystème de couleurs et de matériaux en tension.


Après avoir obtenu un BA en animation au Chungkang College of Cultural Industries à Icheon, elle a poursuivi ses études à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs à Paris, avant de décrocher son DNA à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, où elle a été diplômée avec mention. En 2021, elle a fondé le projet artistique Pelle au Jardin, un collectif de jeunes artistes internationaux publiant des fanzines et des livres d’artistes, et organisant des expositions collectives. Puis, en 2023, elle a créé le collectif Ssister Outsider, réunissant des artistes coréennes pluridisciplinaires basées en Europe pour des discussions et des expositions, notamment à la Cité Internationale des Arts. Elle est lauréate de la bourse Adam 2024 en partenariat avec Artagon.

Opale Mirman est née à Sète en 1995. Elle vit et travaille à Marseille. À travers une pratique de la céramique, de la peinture et de la performance, elle crée des images empreintes d’histoires et de mythologies interconnectées. Elle propose de réimaginer des objets et des entités fantastiques, d’en altérer leurs contours afin de les déployer vers un récit onirique, saphique, fantasmé.
Elle obtient son diplôme des beaux arts de Nantes en 2019. En 2021 elle crée le collectif Monstera aux côtés de Delphine Dénéréaz, Bridget Low et Léna Gayaud. Elle a exposé récemment à 100% l’expo à la Villette et à La Contemporaine de Nîmes.


Son travail à été montré à la Villa Noailles, à la Friche Belle de Mai, au Centre d’art Le Bel Ordinaire et avec le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur Hors les murs.

Carole Mousset est une artiste multimédia qui interroge le corps et notre relation à l’intimité. Elle explore l’intériorité humaine avec une approche onirique et parfois érotique.

Son travail porte une vision du corps comme un contenant fluide en mutation constante. En présentant une approche subjective de l’exploration intérieure du corps, elle propose des visions de la réalité déformées par nos propres fantasmes. Inspirée par ce que David Cronenberg appelle « le cancer créatif » (adopter le point de vue de la maladie en filmant le corps), elle vise à représenter le monde à travers un prisme organique. Ces nouvelles formes de dissections font partie de ce qu’elle appelle le regard du corps.


L’utilisation des fluides corporels dans son œuvre est autant une approche symbolique que formelle. La partie symbolique se réfère à l’aspect poétique que les fluides corporels ont par rapport à la théorie des humeurs (le fait que le corps soit rempli de quatre fluides différents liés aux quatre éléments naturels). C’est aussi une façon de parler de l’émancipation du corps. La partie formelle se réfère à des questions techniques : comment peindre le mouvement inhérent des fluides ? Comment représenter les liquides visqueux et la matière vivante ?

Elle travaille et vit à Bruxelles.

Talita Otović est née en 1996, diplômée des Arts Décoratifs de Paris, elle est artiste sonore, productrice, performeuse et vidéaste. Elle utilise un vaste spectre d’outils musicaux et de médiums tels que la vidéo, l’installation et la performance au cœur de ses recherches. Au sein de ses questionnements : la manipulation du son comme narration d’états de consciences multiples, mais également comme manière d’habiter des espaces, des corps ou de les amplifier par des dispositifs d’enregistrement et de sonorisation.


Ses productions ont été présentées et performée dans un vaste panel d’institutions, clubs et lieux auto-gérés : Le BAL, La Fondation Ricard, Les Halle de la Villette, La Medika, La Superette, Le Rex Club, La Station Gare des Mines, Le Subaru, L’Aconservatoire. On la retrouve active au sein du label Explity avec ses comparses KimberlaID et Karlfroye, en duo avec Paulo Gatabase dans l’entité performa- tive Otto+Gata ou encore sur les ondes de Station Station avec son émission « Radioslavija » consacrée aux musiques ex-Yougoslaves.