Spiaggia Libera

en Projets Artistes
Odyssea - Acte II : Le sel de la terre
2024
Odyssea - Acte II : Le sel de la terre
  • Odyssea : Acte II - Nina Boughanim - Michele Gabriele - Brandon Gercara - Laura Gozlan - Samir Laghouati Rashwan - Valentin Vert
  • Marilou Poncin
  • Gaby Sahhar

Odyssea - Acte II : Le sel de la terre

07.09 → 21.09
Laura Gozlan, *Inner chains #7*, 2018, tubes en plexiglas, époxy, ginseng, pieuvre séchée, câbles usb, aluminium, piles, garrot en latex, support en fer, 130 x 90 x 50 cm. Courtesy the artist & Valeria Cetraro.

Laura Gozlan, Inner chains #7, 2018, tubes en plexiglas, époxy, ginseng, pieuvre séchée, câbles usb, aluminium, piles, garrot en latex, support en fer, 130 x 90 x 50 cm. Courtesy the artist & Valeria Cetraro.

Valentin Vert, *Naphtex Kerogen (ou les remords de Prométhée)*, 2024, bitume, acier inoxydable, bec d’argand, kérosène, eau, 150 x 80 x 80 cm. Courtesy the artist.

Valentin Vert, Naphtex Kerogen (ou les remords de Prométhée), 2024, bitume, acier inoxydable, bec d’argand, kérosène, eau, 150 x 80 x 80 cm. Courtesy the artist.

Après une épopée fantasmagorique depuis les fonds marins jusqu’à la surface de la terre, de la femme-poisson mythique à une figure contemporaine émancipée lors de la première édition marseillaise d’Odyssea – Le chant des sirènes –, se profile désormais un univers nébuleux, post-capitaliste dans lequel évoluent des créatures en quête de changement. Le sel de la terre propose ainsi d’explorer un autre espace-temps, que l’on peine à replacer dans une histoire linéaire et qui s’apparente à un récit d’anticipation. Le sel, connu pour ses vertus corrosives et purificatrices, se matérialise ici en amoncellement de gravats calcinés au sein desquels les pièces des artistes se déploient.


Désormais réduits à une vie souterraine, les restes de nos sociétés subsistent sous ses vestiges. Des objets de notre ère parsèment le sol et se mêlent à ceux d’un futur qui prend place dans les entrailles terrestres. Dernier espace habitable, le creux du monde accueille les traces de nos civilisations. Aux ex-voto – souvenirs de rites ancestraux dont on ignore désormais la signification – se mêlent des outils technologiques dont la fonction nous échappe. Ces ruines éparses qui contiennent des fragments d’une humanité disparue jonchent un sol de roche noire qui envahit l’espace de la galerie. Les spectateur·rices sont invité·es à parcourir ce tapis de suie, symbole d’un univers en cendres qui ne demande qu’à se régénérer.

Marilou Poncin, *Sleepy in a mirror n°2*, 2024, céramique émaillée, impression photo et résine, 20 x 17 x 5 cm. Courtesy the artist & spiaggia libera, Paris. Photo © Marilou Poncin

Marilou Poncin, Sleepy in a mirror n°2, 2024, céramique émaillée, impression photo et résine, 20 x 17 x 5 cm. Courtesy the artist & spiaggia libera, Paris. Photo © Marilou Poncin

Marilou Poncin, *Sleepy in a mirror n°3*, 2024, céramique émaillée, impression photo et résine, 21 x 20 x 7 cm. Courtesy the artist & spiaggia libera, Paris. Photo © Marilou Poncin

Marilou Poncin, Sleepy in a mirror n°3, 2024, céramique émaillée, impression photo et résine, 21 x 20 x 7 cm. Courtesy the artist & spiaggia libera, Paris. Photo © Marilou Poncin