Spiaggia Libera

en Projets Artistes
Salon d'Été
2023
Salon d’Été
  • Jack Warne

Salon d’Été

22.07 → 23.07

Spiaggia Libera est ravie de participe au Salon d’été à la Maison Louis Carré.

L’événement rassemble une vingtaine de galeries, éditeurs et project-spaces de la nouvelle génération, invité.e.s à présenter chacun·e un·e artiste au cours d’une exposition collective. Celle-ci sera accompagnée par une sélection de publications de la librairie After 8 books, ainsi qu’un programme de performances et de prises de parole.


Dans l’esprit de Louis Carré, collectionneur et marchand d’art qui co-fonda le Comité Professionnel des Galeries d’Art (CPGA) avec l’intention de consolider le réseau des espaces d’art parisiens, Salon d’Été a pour vocation de réunir les membres de la scène artistique parisienne le temps d’un week-end de conversations à travers l’art.

Spiaggia Libera présentera un nouvel ensemble d’oeuvres de l’artiste Jack Warne, dans la chambre Marcel Duchamp.

Le Salon d’été a été initié par Fitzpatrick Gallery, Sans titre et The Performance Agency.

Vue d’exposition, Salon d’Été, Maison Louis Carré, France, 2023. Courtesy the artist & Spiaggia Libera, Paris. © Margot Montigny

Vue d’exposition, Salon d’Été, Maison Louis Carré, France, 2023. Courtesy the artist & Spiaggia Libera, Paris. © Margot Montigny

La pratique multimédia de Jack Warne se situe entre l’art, l’animation, la sculpture, la musique et la performance. L’abstraction picturale luxuriante de ses composites numériques, ses animations frénétiques de réalité augmentée et ses paysages sonores denses offrent différents points d’entrée à son public.

À une époque où l’intelligence artificielle et les technologies de surveillance sont à la fois source de véritable changement et de paranoïa populaire, Warne est fasciné par les imperfections et les erreurs de la vision rendue par ordinateur, le glitch et les erreurs digitales. Dans ses œuvres, les simulations numériques conçues pour reproduire le réel sont détournées de leur fonction première car l’artiste vient déconstruire, coller et manipuler l’image photographique source. Des compositions viscérales naissent dans lesquelles il est possible de distinguer des objets du réel.

Ces scènes en demi-teinte, où la lumière joue contre la forme, font écho aux peintres impressionnistes du siècle dernier. Cependant, les effets évoqués par Warne sont plus proches de notre époque, et plus particulièrement de son histoire. Atteint d’une maladie héréditaire de la cornée appelée dystrophie cornéenne de Thiele Behnke, il a perdu la vue à l’âge de quatre ans. Son hypersensibilité à la lumière l’a contraint à passer de longues périodes dans l’obscurité totale, privé d’un de ses sens.
Bien que forgées dans un monde virtuel, les œuvres de Warne sont faites pour être vues en personne.

A stranger loshd illy above het lock, 2023, mousse, colle, tissu, impression UV, filtre à réalité augmentée, 95 x 77 cm. Courtesy the artist & Spiaggia Libera, Paris. © Aurélien Mole

A strenagr oldsh lily baove teh kolc, 2023, mousse, colle, tissu, impression UV, filtre à réalité augmentée, 95 x 77 cm. Courtesy the artist & Spiaggia Libera, Paris. © Aurélien Mole

Htey idre their orhses, 2023, mousse, colle, tissu, impression UV, filtre à réalité augmentée, 95 x 79 cm. Courtesy the artist & Spiaggia Libera, Paris. © Aurélien Mole